Journée du 14 octobre

Il est 11h. A Altembourg les charges rageuses des cuirassiés et des dragons français ont raison du dernier carré prussien. Le flanc gauche prussien cède et c'est la débandade. Afin d'éviter la prise de canons, les artilleurs préfèrent sabotés les canons de la Réserve d'Artillerie. Les hommes de Prittwitz fuient le champs de bataille, c'est l'anarchie du côté prussien.

Au centre Murat peste toujours contre Soult. Il ne peut rien faire contre les défenses prussiennes et désespère de pouvoir emporter la ville.

A l'Ouest les petits succès de Legrand lui permettent de mettre pied de façon définitive sur l'autre rive. La rivière ne représente donc plus un obstacle.

Pour le troisième round, le français peut déplacer des unités de la réserve vers un des fronts ou d'un front vers la réserve. Quoiqu'il en soit il doit laisser au minimum une unité sur le flanc Est, les deux autres unités pouvant être placées en réserve.
Le prussien peut déplacer des unités vers sa réserve mais sans libérer complètement un des deux fronts.

AG Louis disponible à 13h.

A 11h, à Altembourg c'est Soult qui engage des troupes fraiches. Les hommes de St Hilaire et de Klein savent que maintenant la ville tombera bientôt.

Dans quelle direction se replie Prittwitz ?

Bonjour,

Si il se replie vers Gera, ne va-t-il pas mettre le b..... dans AG Louis (du moins dans ce qu'il en reste) ?

Eric alias FLPHI

Un corps démoralisé qui croise un corps normalement constitué, généralement cela ne fait pas bon ménage.

Citation :

cela ne fait pas bon ménage.

Comme je suis pour la paix des ménages.... Prittwitz se replie sur Liepzig.... décidément j'aurai bu le calice jusqu'à la lie.

Eric alias FLPHI

Si tu le laisses se reposer une journée complète afin qu'il récupère du moral, il pourra revenir dans la bataille.

Altembourg, 13h. A l'Ouest bien qu'aidé par Grouchy, Legrand n'arrive pas à faire la différence. Grawert s'accroche au terrain et a même le dessus bien qu'il soit en infériorité numérique.

A Altembourg la panique commence à se propager à travers les rangs prussiens. Nansouty et Klein flanqués de Beaumont sous les ordres du génial Murat font des ravages parmi les prussiens. Les premiers hommes de Saint Hilaire arrivent à traverser la rivière. Les divisions Tauzein et Zechwitz rudement éprouvées par les charges des cuirassiers commencent à céder du terrain.

Pour le quatrième round, le français peut déplacer des unités de la réserve vers un des fronts ou d'un front vers la réserve. Il doit laisser au minimum une unité sur le flanc Est.

Le prussien bénéficie d'une division en renfort. Il peut donc déplacer des unités vers sa réserve mais sans libérer complètement un des deux fronts ou de sa réserve vers un front. Il doit signifier son choix en premier.

Bonjour,

1) l'AG louis est dans la réserve ? Je peux la faire intervenir au centre ou à l'Ouest ?

2) Que se passe-t-il pour une unité qui est au front, puis que l'on met pour 2 h en réserve, puis qui revient au front, elle est un peu mieux ? Elle a un peu "récupéré" ?

3) Que se passe-t-il sur mon flanc droit ? Qu'est-ce que les Français y ont laissé ?, Je ne peux pas contre attaquer pour le reprendre ?


Merci pour les réponses

Eric alias FLPHI

Hohenlohe a écrit:

1) l'AG louis est dans la réserve ? Je peux la faire intervenir au centre ou à l'Ouest ?

Oui. Oui.

Citation :

2) Que se passe-t-il pour une unité qui est au front, puis que l'on met pour 2 h en réserve, puis qui revient au front, elle est un peu mieux ? Elle a un peu "récupéré" ?

Non. Non pour "récuperer" il faut au moins une journée sans marche. Mais 1) Cela évite qu'elle casse au moral et démoralise l'ensemble du front, 2) ou si elle est à nouveau engagée elle boostera le moral des unités déjà engagées (arrivée de troupes fraiches).

Citation :

3) Que se passe-t-il sur mon flanc droit ? Qu'est-ce que les Français y ont laissé ?

Une unité ; Beaumont.

Citation :

Je ne peux pas contre attaquer pour le reprendre ?

Non, le flanc est perdu pour la journée.

L'engagement de renforts inespérés, l'Avant Garde de Louis, sont accueillis avec soulagemebnt par les défenseurs d'Altembourg. Maintenant ces pantins révolutionnaires à la solde de l'usurpateur savent à quoi s'en tenir.

C'est Soult qui maintenant déploie ses atouts. Les cuirassiers d'Hautpoul viennent renforcer l'aile l'Ouest et remontent le moral des dragons de Grouchy et des hommes de Legrand.

Au centre c'est l'engagement de Leval qui va permettre maintenant à Murat de lancer ses charges furieuses :

C'est long.... une agonie

Eric alias FLPHI

Il est 15h, la bataille continue. La virulence des hommes est de plus en plus forte. La fumée empêche toute visibilité, la rivière est rouge de sang. C'est un charnier qui est entrain de se construire aujourd'hui.

A l'Ouest malgré les charges incessantes des cuirassiers et des dragons, Grawert tient bon malgré des pertes.

Au Centre, c'est les hommes de Tauzein qui n'en peuvent plus après deux jours au combat. Les défenses cèdent et les hommes cassent au moral. C'est la débandade. Voyant cela ce sont maintenant les hommes de Zechwitz qui prennent la fuite. C'est la retraite généralisée et les hommes de l'AG Louis et de la division Kuhneim prennent la fuite aussi. La démoralisation du flanc Tauzeion a entrainé par ricochet la démoralisation de l'ensemble des uniéts présentes sur le front.

Le Centre vient de tomber. Altembourg est pris par le français. C'est l'euphorie dans les rangs français.

Pour le cinquième round, le français peut déplacer des unités de la réserve vers un des fronts ou d'un front vers la réserve. Quoiqu'il en soit il doit laisser au minimum une unité au Centre, l'unité du flanc Est peut être remise en réserve

Bonjour,

Bon tout ce qui décroche se retire vers GERA

Si GRAWERT peut le faire, il se rplie aussi sur GERA en essayant d'assurer le mieux qu'il peut le repli des autres.

Suivra, tard dans la soirée, un message pour Brunswick

Elle est bientot morte cette partie non ?

Eric alias FLPHI

Hohenlohe a écrit:

Si GRAWERT peut le faire, il se rplie aussi sur GERA en essayant d'assurer le mieux qu'il peut le repli des autres.

C'est un désengagement. Tu dois faire encore un round de combat avant de pouvoir le faire.

Citation :

Elle est bientot morte cette partie non ?

Dans l'ensemble le français n'est pas très bon (en terme de jeu), si vous arrivez à être plus fin que lui il y a quelque chose à faire.

Bonjour,

Maintenant que les Français occupent Altenbourg, Prittwitz, que j'ai fait se replier sur la route de Liepzieg, se trouve couper du reste de l'armée qui elle se replie vers Gera. Comment allons-nous jouer cela ? Plus précisément :

1) Puis-je lui donner des ordres pour plusieurs jours du genre "prenez la dirction de Liepzieg pour vous y installer. Vous commencerez votre mouvement chaque matin à 6h pour vous arrêter à...etc..." ?

2) Si oui à la question précédente, comment va se dérouler la communication entre Prittwitz et le QG Hohenlohe ? Il me semble plus réaliste de ne plus fonctionner, pour cette division, en communication instantanée (ce que sait Prittwitz, Hohenlohe le sait au même moment) mais en tenant compte des distances. Par exemple si Prittwitz est à Liepzieg et Hohenlohe à Gera, il faut 9 heures à une estafette pour porter un message sans passer par Altenbourg... malheureusement

Dès que j'ai la réponse je fait un courrier pour Brunswick


Eric alias FLPHI

Hohenlohe a écrit:

1) Puis-je lui donner des ordres pour plusieurs jours du genre "prenez la dirction de Liepzieg pour vous y installer. Vous commencerez votre mouvement chaque matin à 6h pour vous arrêter à...etc..." ?

Rien de changer dans sa gestion.

Citation :

Il me semble plus réaliste de ne plus fonctionner, pour cette division, en communication instantanée

Surement plus réaliste mais déjà que je m'arrache les cheveux à 7 j'ose même pas imaginé si le probème était x5. Donc pas de communication interne par soucis de simplification. Néanmoins il y aura une certaine inertie dans la décision et la coordination si tu en viens à manoeuvrer avec des divisons sous les ordres d'un autre général.

Il est 16h30, une estafette se présente à toi :

Expéditeur : Duc de Brunswick
Destinataire : Prince Honenlohe-Ingelfingen, Altenbourg)
Date et heure : le 14 octobre 1806, 08 h 30
Lieu de départ : GQG Brunswick Schleitz, division Scharnost
Lieu d'arrivée : Altenbourg

Monseigneur,

Ce courrier vient en complément du précédent. Il apporte de mauvaises nouvelles du général Rûchel. Celui ci a du battre en retraite sur Ohrduf après avoir laissé 3 000 hommes sur le terrain. Il compte pouvoir retenir l'adversaire avec le renfort des troupes saxonnes stationnées à Gera (initialement en place pour prévenir un débordement par notre droite). Plus grave, le général Rüchel soupçonne les forces qu'il a affronté (3 divisions) de n'être pas seule mais accompagnées par un autre corps. Je suis sceptique sur cette conclusion. Je ne crois pas que Napoléon disperserait ainsi ses forces. J'ai affronté hier et continu d'affronter des troupes équivalentes aux miennes en effectifs alors que vous même en faites autant. Serait ce à dire que nous n'avons toujours pas localisé avec précision la pointe de pénétration principale des Français? Je crois pour ma part que c'est bien par Altenbourg que notre adversaire va essayer de nous tourner car c'est par là qu'il obtiendrai les meilleurs avantages en cas de victoire.
Continuez de me teir au courant de la situation sur votre terrain.
A Schleitz la situation est extrêmement tendue: la division Blücher est au bord de la rupture alors que j'ai des avantages sur le reste du front face à un maréchal Bernadotte empoté. Le schwerpunkt est proche.

Vive la Prusse!

Duc de Brunswick

Bonjour,

Pas de réaction à ce message.


Eric alias FLPHI

Bonjour,

Il doit avoir un grand moment de solitude le Grawert


Eric alias FLPHI

Il est 17h à Altembourg lorsque la division Grawert s'effondre. Pourtant elle avait presque fini son désengagement mais la fatigue aura eu raison de son moral.

Le prussien laisse 12 000 morts derrière lui. Chaucune des divisions perdant 2000 hommes, il doit m'indiquer si c'est en cavalerie ou en infanterie pour chacune d'elle.

Le français perd 5 000 hommes à répartir parmi les 12 divisions présentes.

Malheureusement pour la Prusse, la fin ne fait que commencer. Murat lache les loups et c'est 19 000 hommes de cavalerie qui se lancent à la poursuite des divisions débandées.