Journée du 14 octobre

Pas réponse, c'est trop tard elles sont parties.

Bernadotte engage Tilly au centre, cette arrivée de renforts remonte le moral des troupes de Dupont :

"Ach! Les troupes françaises sont donc inépuisables? Mais, ces uniformes ... Tilly a combattu hier à 1/5 toute la journée, il ne peut pas être en grande forem. Poussez en avant soldats, la victoire est proche!"

Schleitz, 12h. S'il existe un Dieu de la guerre celui-ci est forcément prussien.

Sur le flanc Ouest, malgré un moral proche du zéro, les troupes de l'Avant Garde prennent le pas sur les français. Supérieur en nombre l'ennemi déborde petit à petit Rivaud.

Au centre l'arrivée inespérée de Tilly vient renforcer Dupont qui maintenant est supérieur en nombre face à Von Arnim et arrête ainsi sa progression.

A l'est Schleitz tient toujours contre les assauts rajeurs prussiens, les fortifications et l'expérience des troupes compensant avantageusement l'incompétence de Bernadotte.

Pour le quatrième round, le français peut déplacer des unités de la réserve vers un des fronts ou d'un front vers la réserve.

Lasalle est engagé auprès de Rivaud ce qui renforce la détermination du français :

Les français ont donc un nombre inépuisable de réserves?
"Il ne suffit pas de tuer un soldat français, il faut encore le pousser pour qu'il tombe".
Et le Dieu de la guerre EST Prussien. Il s'appelle Frédéric le Grand!

Il est 14h. Cela fait maintenant 1h que la division du général Morand du IIIe corps avec Davout à ses côtés est entrain de faire sa concentration. Le prussien est bien placé pour le savoir car la colonne de marche française arrive par ses arrières, de Neustadt.

Cela en est trop pour les prussiens. Ils se battent avec l'énergie du désespoir mais pour rien. Au centre tandis que Von Arnim consolide ses positions, l'inévitable arrive ; l'AG Blücher casse au moral, ainsi que la division Scharnhorst. La route de Neustadt étant coupée par le IIIe corps français, les hommes fuient par la route d'Auma. C'est la panique général du côté prussien.

Pour le cinquième round, le français peut déplacer des unités de la réserve (la division Morand) vers un des fronts ou d'un front vers la réserve. Quoiqu'il en soit il doit laisser au minimum une unité sur chacun des flancs, les autres unités pouvant être placées en réserve.

La bataille se fait maintenant sous les ordres de Davout. Général expérimenté, les hommes sont prêts à la reprise en main qui les mènera surement à la victoire.

Merde alors, d'où y sort le chauve? Mais où sont passées ces foutues patrouilles qui devaient éclairer toutes les routes?
Bien, je suppose que je n'ai pas de prise sur les déroutants. Combien de temps avant de les récupérer?

Ordre à la division von Arnim de se replier vers Auma en combattant pour convrir la retraite.

Brunswick a écrit:

Bien, je suppose que je n'ai pas de prise sur les déroutants. Combien de temps avant de les récupérer?

Ils sont sous tes ordres et tu peux en faire ce que tu veux mais avec un moral à 0 ils ne peuvent pas combattre et ont un encombrement sur route doublé.

Citation :

Ordre à la division von Arnim de se replier vers Auma en combattant pour convrir la retraite.

C'est un désengagement. Il ne sera effectif que le tour suivant.

Brunswick est arrivé sur place avec la réserve d'artillerie. Blucher peut donc prendre directement sous son commandement le centre tandis que Brunswick supervise la bataille.

Il est 14h. Les divisions Wartensleben et Orange cessent la marche et débutent leur concentration.

J'ai deux divisions qui cassant au moral s'enfuient. Dois je considérer qu'elles se "déconcentrent" comme pour la levée du camp le matin ?

Brunswick a écrit:

Dois je considérer qu'elles se "déconcentrent" comme pour la levée du camp le matin ?

Oui. C'est une colonne de marche.

J'ai toujours supposé que les divisions marchaient les unes derrière les autres et qu'il n'était pas possible d'en faire marcher deux de front.
Dis moi que j'ai raison
Si j'ai bien compris, la division Scharnost (la plus récemment jetée au feu, je ne comprend pas comment elle a pu craquer si vite , y'a du conseil de guerre dans l'air) occupant une distance à peu près équivalente à la distance Shleitz Auma, la tête de colonne atteindra cette ville alors que la queue sera toujours sur le champ de bataille ...

Arnaud / Arbitre a écrit:

Brunswick est arrivé sur place avec la réserve d'artillerie. Blucher peut donc prendre directement sous son commandement le centre tandis que Brunswick supervise la bataille.

Que fais tu de ta réserve d'artillerie et de Brunswick ?

Brunswick a écrit:

J'ai toujours supposé ...

Je t'invite à relire ou lire nos premiers échanges lorsque tu tentais de marcher par colonne de 16.

Arnaud / Arbitre a écrit:

Brunswick a écrit:

J'ai toujours supposé ...

Je t'invite à relire ou lire nos premiers échanges lorsque tu tentais de marcher par colonne de 16.

Effectivement ...

Arnaud / Arbitre a écrit:

Arnaud / Arbitre a écrit:

Brunswick est arrivé sur place avec la réserve d'artillerie. Blucher peut donc prendre directement sous son commandement le centre tandis que Brunswick supervise la bataille.

Que fais tu de ta réserve d'artillerie et de Brunswick ?

Je rattache l'ensemble à la division von Arnim pour essayer de retarder les français au maximum. Faut tenir jusqu'à la nuit.

Schleitz 14h, Brunswick vient d'arriver avec la réserve d'artillerie. Il prend les choses en main et donne le commandement du centre à Blücher.

Tandis que du côté français, les troupes passent sous le commandement de Davout.

Ca sent pas bon
Il va falloir montrer du courage ...
J'aurai du savoir que le 14 octobre 1806 n'était pas un bon jour pour livrer bataille!

Il est 15h, une estafette se présente à toi :

Expéditeur : Prince Honenlohe-Ingelfingen
Destinataire : Duc de Brunswick

Date et heure : le 14 octobre 1806, 07 h 00

Lieu de départ : Altenbourg
Lieu d'arrivée : GQG Brunswick, à Schleitz ou avec la Div de Scharnorst


Messire Duc de Brunswick,

Vous avez certainement sous les yeux un des derniers messages qui vous parviendra de Altenbourg.

Sachez, en effet, que face à moi se trouvent non seulement le IVème Corps de Soult mais aussi une partie de la cavalerie lourde de Murat, soit un total de 33 000 hommes dont 8000 dragons auxquels je ne peux opposer, compte tenu de la fatigue accumulée les jours précédents, que 23 ooo hommes dont, à peine, 4 ou 5000 milles cavaliers ! Comme, vous en conviendrez, il y a beaucoup de chance que suivent les cuirassiers et un peu de cavalerie légère (soit le reste de la Réserve de Cavalerie française), la situation ici est, pardonnez moi ce doux euphémisme, pour le moins préoccupante.
Comme je ne peux pas me retirer, si ce n'est que pour me faire pouchasser telle une vulgaire volaille de basse-cours, et comme je ne peux non plus attendre stoïquement de me faire tailler en pièce, j'ai donc décidé de sauver, si ce n'est mon Honneur, au moins celui de la Prusse et de son Roi, en tentant une attaque des positions ennemies.

Cette journée qui, malheureusement, risque de nous être très funeste, m'aura permis, au moins, de constater que vous vous êtes enfin rallié à mes analyses !
En effet, dans votre dernier message, vous pensez que l'ennemi, je vous cite, "se dirige vers Altenbourg qui est un excellent axe de pénétration". Voilà bien l'idée que j'ai essayé de défendre lors de nos réunions d'Etat-Major et j'avoue regretter bien amérement aujourd'hui d'avoir été aussi peu convaiquant. Pour être honnête, je dois aussi ajouter à mon passif le fait d'avoir usé mes troupes par de longues et harassantes marches mais comment pouvait-il en être autrement alors que j'ai dû, dès le début de cette campagne, perdre des heures précieuses à éclairer les deux routes qui, de toutes évidences, seraient les principaux axes de pénétration de l'ennemi ! Nous aurions dû nous replier rapidement sur cette magnifique défense naturelle que constitue l'Elbe !... Nous aurions dû...
Ne voyez pas dans mes propos un quelconque acte "d'insubordination" mais, plutôt, le dépit qui est le mien à la pensée que des fils de domestique, d'aubergiste, de tonnelier ou , au mieux, de notaire, puissent battre notre si glorieuse armée prussienne.

Enfin, pour terminer, si je puis me permettre un dernier conseil, remontez au plus vite au Nord vers Weimar car si, comme nous pouvons le craindre, Altenbourg tombe aux mains de l'ennemi, plus rien ne l'empêchera de se rabattre sur vos arrières et de vous couper la route du repli sur l'Elbe et, donc, sur Berlin.

Vive la Prusse et son Roi


FL Prince de Hohenlohe-Ingelfingen

Il est 16h. La discipline prussienne menée par le talent de Blücher aura raison de la débacle. La divison de Von Arnim arrive à se désengager couvrant la retraite des divisions qui ont cassées au moral et qui remonte vers Auma.

La cavalerie française est lachée, la poursuite s'engage. L'heure de la vengeance a sonné pour Tilly et Lasalle.

Mais si les prussiens se font battus avec courage gardant constant leur engagement au cours de la journée, le prix du sang est élevé : 7 000 hommes. L'AG Blücher et Scharnost perdent 2000 hommes chaucun. Von Arnim 2 000 hommes seulement. Le joueur prussien doit m'indiquer entre Blücher et Scharnost qui des deux à une perte de 1000 hommes en plus.

Le joueur français perd 4000 hommes à repartir entre toutes les divisions ayant participé au combat : Lasalle, Heudelet, Morand, Dupont, Rivaud, Drouet et Tilly.

Scharnost assumera les 1000 hommes de pertes.

Brunswick a écrit:

Scharnost assumera les 1000 hommes de pertes.

Cavalerie ou infanterie ?

PARDON infanterie