Journée du 14 octobre

A Altembourg, au levée du jour, tu te rends compte que le prussien a profité de la nuit pour se repositionner. Son aile est à Altenbourg et le reste de ses forces se trouvent derrière la rivière sur la route de Gera.

Si je comprends bien, il est positionné entre la route Altenbourg - Gera qui est dans son dos et la rivière qui est devant lui, son flanc gauche touchant la ville ? La route devant moi est-elle dégagée ou son flanc gauche la couvre-t-il ?

Il s'est effectivement placé derrière la rivière.

Citation :

La route devant moi est-elle dégagée ou son flanc gauche la couvre-t-il ?

Oui et non. Oui elle est couverte et tu ne peux pas réellement passé mais s'il y a engagement la rivière ne sera pas un handicap car considérée comme passée par tes troupes.

J'attaque droit devant, sur la route, là où la rivière a été franchie. Mon but est de le repousser pour m'ouvrir la route vers Altenbourg et de le contourner par sa gauche.
De quelles infos précises as-tu besoin ?

Le champs de bataille :



Le prussien se déploie en premier.

Le premier déploiement prussien :



Tu as à ta dispositon le IVe corps et la réserve de cavalerie, quelle unité déploies tu en premier ?

A Schleitz à 6h, Davout à profiter de la nuit pour se mettre derrière la rivière, le prussien déploie sa première unité :

Altenbourg : St Hilaire au centre, Leval à droite, Legrand à gauche. Le reste en réserve pour l'instant.

Schleitz : Lasalle reste en réserve.

Désolé d'avoir tardé à répondre.

A Schleitz, le champs de bataille :

PR.

Altembourg 7h,

A Altenbourg, j'engage immédiatement Klein au centre, Grouchy à gauche et Beaumont à droite. Je ne me souviens plus si les règles permettent de gérer les combats aile par aile, par exemple : aile droite attaque à fond tandis que les 2 autres restent dans l'expectative, ce genre. Qu'en est-il ?

Soult a écrit:

Je ne me souviens plus si les règles permettent de gérer les combats aile par aile, par exemple : aile droite attaque à fond tandis que les 2 autres restent dans l'expectative, ce genre. Qu'en est-il ?

Non. Combat sans plus.

Bon ben on part à l'assaut comme ça.

Il est 8h à Schleitz. A l'aube le combat s'est engagé violemment. Les hommes de Blücher au bord de la retraite donnent le dernier d'eux même et à peu de chose près arrivent à prendre pied sur l'autre rive.

Les hommes d'Arnim se mettent en marche et la masse des hommes commencent à submerger Dupont.

Bernadotte panique. Il n'arrive toujours pas à coordonner toutes ses divisions et il sent la débacle venir mais c'est sans compter sur la tenacité d'Heudelet et Drouet qui résistent avec ardeur aux assauts prussiens.

Pour le second round, le français peut déplacer des unités de la réserve vers un des fronts ou d'un front vers la réserve.

Voir message par ailleurs.

Tu peux donner le commandement d'une des ailes ou du centre à Murat. Il peut faire la différence. Où souhaites tu le mettre ?

J'avais totalement oublié, merci de me rappeler cela. Je confie à Murat le centre de l'attaque.

Je jette aussi dans la bataille, côté droit en soutien de Leval et Beaumont, les 2000 cuirassiers d'Hautpoul.

Au premier coup de canon Murat prend le centre du dispositif sous son commandement.

A 7h les hostilités s'engagent. Sur le flanc gauche prussien la terre se met à trembler dès le petit matin quand Hautpoul commence à mener ses cuirassiers au trot vers les lignes prussiennes. A mi parcours, le bruit devient assourdissant les 15 cents cuirassiers chargent dans une furie rageuse et enfoncent les lignes de Prittwitz. A la second charge menée par le 3e dragons de Beaumont les rangs prusssiens cèdent. Des carrés résistent encore. Alors que l'infanterie de Legrand est à peine engagée la fin est proche.

Au centre Murat doit ronger son frein. Il n'a pas assez d'hommes, il est même largement en infériorité numérique, pour faire la différence et n'arrive pas à mettre pied sur l'autre rive. Murat se demande bien pourquoi se pisse froid de Soult le met pas à la tête d'une cavalerie plus conséquente.

A l'Ouest soutenu par les dragons de Grouchy, Legrand arrive plus facilement à mettre pied sur l'autre rive. Mais le prussien se défend d'arrache pied et ne souhaite pas céder si facilement devant ces paltoquets de l'ursupateur.

Pour le second round, le français peut déplacer des unités de la réserve vers un des fronts ou d'un front vers la réserve.
Le prussien peut déplacer des unités vers sa réserve mais sans libérer un front.

Ce "pisse-froid" de Soult reçoit avec un amusement dédaigneux l'aide de camp de Murat qui demande un renfort de cavalerie pour enfoncer le centre adverse. Il renvoie le jeune officier au futur prince de Naples en lui expliquant que la bataille ne se gagnera pas au centre mais à l'aile gauche prussienne qui, comme prévue, sera bientôt enfoncée ce qui, grâce au mouvement tournant qui en résultera, permettra de dérouter le centre. Que Murat tempère donc ses ardeurs, son moment viendra. Pour l'instant, la vedette est à Leval, Beaumont et D'Hautpoul.

Pas de changement, donc, dans l'ordre de bataille.