Journée du 13 octobre

Bien
Le but d'Arnim est de repousser Dupont (on va tacher de lui faire connaitre un Baylen avant l'heure) et de prendre Schleitz de flanc.

Il est 13h, la lutte est acharnée. C'est Blücher qui du côté prussien prend la bataille en main, tandis que Bernadotte a du mal à manoeuvrer toutes ses unités sous ses ordres.

Arnim en manque d'expérience bien que supérieur en nombre n'arrive pas à faire la différence.

Schleitz est devenu un bastion imprenable. Les hommes de Blücher, disciplinés à l'excès s'engagent dans la rivière et montent à l'assaut de la ville. Mais les français qui en ont vu d'autres résistent et font pour l'instant mordre la poussière au prussien.

Pour le round suivant, Arnim est au complet et l'AG de Blucher au 2/3 de ses capacités.

Le français déploie la cavalerie de Tilly sur l'aile Est, 2 000 cavaliers et une nouvelle division avec Dupont, 6 000 hommes.

"Gott! mais que fais Scharnost?" se demande von Arnim en jetant un coup d'oeil par dessus son épaule.

Pourrais tu me donner quelques détails sur le mode de fonctionnement des combats?

PS: ma réunion du matin a été annulée donc je suis actif jusque vers midi. Ensuite je confirme que je ne reprendrai la connexion que dimanche après midi.

Tu fais bien je l'avais oublié. Il arrive à 13h et donc tu peux utiliser 1/3 de son potentiel de combat.

Tu peux soit le déployer tout de suite sur le flanc W ou le centre.

Arnaud / Arbitre a écrit:

Tu fais bien je l'avais oublié. Il arrive à 13h et donc tu peux utiliser 1/3 de son potentiel de combat.

arf
Bon et bien il arrive à point nommé
Je le déploie sur le flanc Ouest pour faire face à cet impudent de Tilly.

Il est 15h, le combat fait rage depuis maintenant 9h du matin. Le prussien a le nombre pour lui. Le français, à l'exception de Bernadotte qui a du mal à diriger tout ce monde, a la fraicheur et l'expérience des troupes pour lui.

Tilly brille avec fougue et détermination. Il résiste aux assauts prussiens.

Les marches des derniers jours ont épuisé la divison de von Arnim et elle n'arrive pas à prendre l'ascendant sur les troupes fraîches françaises.

Le coup d'éclat est à Schleitz où le prussien arrive à mettre pied sur l'autre rive mais sans que cela érode la détermination des défenseurs.

A 15h une estafette se présente à toi :

Expéditeur : Prince Honenlohe-Ingelfingen (actuellement avec son état-major à Altenbourg)
Destinataire : Duc de Brunswick

Date et heure : le 13 octobre 1806, 9 h 00

Lieu de départ : Altenbourg
Lieu d'arrivée : GQG Brunswick, Div du Prince d'Orange à Mittel ou à l'est de Neustadt sur l'axe Neustadt/Mittel en marche vers Mittel


Messire Duc de Brunswick,

Par la présente je vous informe que mes patrouilles envoyées dès 6h sur vers Zwickau, se sont faites accrochées à 8h par de la cavalerie légère ennemie en nombre. Selon toutes vraissemblances les Français devraient être à notre contact vers 10h. J'ai pris toutes les dispositions nécessaires pour tenir Altenbourg avec ce que j'ai sous la main (à savoir la 1ère div Grawert et Flanc Tauzien) en attendant l'arrivée du reste de mon armée, ce qui devrait être terminer vers le milieu de l'après-midi

La position me semble bien se préter à une action défensive : nous sommes derrières une rivière avec la ville comme position de replis éventuel

Je profite aussi de ce message pour vous indiquer que j'ai laissé au repos l'AG Louis au Sud de Gera (le passage dans la ville est donc libre). En effet, les longues marches des jours précédents avaient particulièrement entamé ses effectifs

Bien entendu, je ne menquerai pas de vous tenir informer de l'évolution de la situation à Altenbourg.

Vive la Prusse et son Roi

FL Prince de Hohenlohe-Ingelfingen

Une réaction ?

Je suis que de passage comme je te l'ai dit.
Je réagis demain après midi.

Il est 17h, la bataille est d'une rare violence. Bien que Bernadotte s'y retrouve plus dans ses papiers et confonde les généraux sous ses ordres, les français se battent comme des enragés.

Sur l'aile Ouest bien que Scharnhost charge à 5 contre 1, il n'arrive pas à faire plier Tilly. Mais malgré le courage de Tilly, le prussien domine le combat.

Au centre c'est Dupont et Drouet qui résistent aux assauts mais von Arnim gagne petit à petit du terrain.

Retranchés en ville l'Avant Garde de Blücher vient inlassablement se briser contre les défenses françaises. Lasalle et l'AG Blücher ont un moral rudement éprouvé.

Il est 17h, Bernadotte n'y comprend plus rien quand son Aide de Camp l'appelle. "C'est incroya ... " il vient de se prendre les pieds dans les harnais de son cheval et tombe au sol au milieu de son intendance.

Effectivement c'est incroyable la division d'Heudelet du VII corps d'Augereau prend position à Schleitz. C'est le délire chez les hommes de Lasalle et Rivaud. La victoire est à eux !!

La situation :

Gottferdom!
Un deuxième corps! Ach! Mais les français sont donc partout ...
Bon, j'avoue que Scharnost va avoir quelques explications à me fournir sur son incapacité à écraser des troupes 5 fois inférieures en nombre.
En attendant, Scharnost doit continuer à pousser au lus fort.
Von Arnim redouble d'efforts.
Blücher se raidit en défense. Il ne doit pas céder de terrain.

Il est 19h, le soleil se couche laissant les deux belligérants face à face. La nuit empêche tout combat.

L'aile Ouest a tenu sous les ordres de Jacques Louis-François Delaistre, comte de Tilly. Ses 2000 cavaliers ont résisté vaillement aux assauts des troupes prussiennes. Honorons ses braves qui au soir de la bataille sont exténués et près d'être totalement démoralisés mais qui ont combattu comme nul pareil. Honorons le comte de Tilly et souhaitons lui au pire d'être député.

Au centre les prussiens n'ont jamais pu faire une véritable percée face à un français en nombre.

C'est à Schleitz que les choses auraient pu mal tourner. Les hommes de Lasalle proche de la déroute ont acceuilli avec soulagement l'arrivée d'Heudelet. Malgré l'obstination des hommes de Blücher les prussiens n'ont jamais pu mettre pied sur l'autre rive plus de deux heures.

Quand le soleil se couche sur le champs de bataille, le destin n'aura pas encore désigné de vainqueur.

Le français perd 3 000 hommes que Bernadotte va répartir parmi les 6 divisions présentes par tranche de 1000.
Le prussien perd 2 000 hommes à répartir parmi les 3 divisions présentes.
La répartition des pertes se fait par tranche de 1000 et de façon équitable.

Tilly et l'AG Blücher ont un moral des plus bas mais ont tenu jusqu'à la fin de la journée.

Compte tenu de la vigueur des combats il ma parait normal de répartir les pertes à égalité entre Blücher et von Arnim.
J'imagine que lorsqu'une unité voit son moral tomber à 0 elle casse et déroute?
La nuit permettra-t-elle de recouvrer tout ou partie du moral?
Peut on bivouaquer sur place et remettre le couvert demain?
Est - il possible et utile d'envoyer quelques cavaliers explorer les alentours pour trouver un moyen de contourner l'adversaire ou de se rendre compte de ses réserves?

Brunswick a écrit:

Compte tenu de la vigueur des combats il ma parait normal de répartir les pertes à égalité entre Blücher et von Arnim.

Cavalerie ou infanterie

Citation :

J'imagine que lorsqu'une unité voit son moral tomber à 0 elle casse et déroute?

Oui

Citation :

La nuit permettra-t-elle de recouvrer tout ou partie du moral?

Non, il faut une journée complète au repos.

Citation :

Peut on bivouaquer sur place et remettre le couvert demain?

Oui

Citation :

Est - il possible et utile d'envoyer quelques cavaliers explorer les alentours pour trouver un moyen de contourner l'adversaire ou de se rendre compte de ses réserves?

Non trop de troupes présentes sur le terrain.

Infanterie pour Blücher
Cavalerie pour Arnim

A 19h, une estafette se présente à toi :

Expéditeur : Prince Honenlohe-Ingelfingen (actuellement avec son état-major à Altenbourg)
Destinataire : Duc de Brunswick

Date et heure : le 13 octobre 1806, 13 h 00

Lieu de départ : Altenbourg
Lieu d'arrivée : GQG Brunswick, à Mittel ou avec la Div du Prince d'Orange sur l'axe Mittel/Schleitz


Messire Duc de Brunswick,

Comme convenu je vous informe de la situation ici à Altenbourg.

A l'heure où je vous écris, mes troupes font actuellement face au 4ème Corps de Soult. Pour l'instant le combat n'est pas encore engagé mais je pense que cela ne serait tardé. L'ennemi va certainement tenter de passer la rivière mais pour l'instant il n'a avancé qu'une division d'infanterie (les 8000 hommes de Saint Hilaire) et la Cavalerie de Guyot (2000 hommes).

J'espère que ma position défensive derrière la rivière compensera le relatif manque de fraîcheur de mes troupes (les longues marches des jours précédents les ont quand même entamées) et le fait que je ne sois pas encore avec l'ensemble de mes divisions.

Quoiqu'il en soit, étant donnée votre position actuelle à savoir vous à Mittel et des troupes engagées à Schleitz, je pense que tenir Altenbourg devient vital. En effet, si cette ville tombait aux mains de l'ennemi non seulement cela lui ouvrirait la route de Liepzig mais il pourrait aussi se rabattre sur sur vos arrières. En conséquence je compte tenir cette ville jusquà la mort si nécessaire. Je pense que cela va être relativement possible aujourd'hui mais je suis plus dubitatif pour demain, surtout si Soult est renforcé.
Bien entendu, si vos informations vous amènent à une analyse différente prévenez moi le plus rapidement possible et indiquez moi le chemin de repli qu'éventuellement je serais amené à prendre.

Pour terminer, pouvez-vous m'informer de la situation à Schleitz et de ce que devient le Général Rüchel ?

Vive la Prusse et son Roi

FL Prince de Hohenlohe-Ingelfingen

Une précision pour les effectifs prussiens. 7000 inf / 3 000 cav il ne faut pas comprendre 10 000 hommes mais 7 000 hommes dont 3 000 cavaliers.

La division Von Arnim a perdu quasiment 1/4 de ses effectifs lors de ses différentes marches et combats.

Arnaud / Arbitre a écrit:

Une précision pour les effectifs prussiens. 7000 inf / 3 000 cav il ne faut pas comprendre 10 000 hommes mais 7 000 hommes dont 3 000 cavaliers.

tu fais bien de me le préciser!