Lieu de départ : Neusdatdt
Destinataires :
Davout à Mitel
Ney à Gera
Soult à Altenbourg
Messieurs, je ne suis guère satisfait de cette journée, car, une nouvelle fois, je dois vous donnez vos objectifs sans avoir un rapport de situation claire. Je veux que vous m’envoyez tous les jours à 18h00 un messager avec ce rapport.
Heureusement, ma fidèle Garde est arrivé à Gera en fin de journée et m’a informé de la situation sur place. Elle n’est guère brillante puisque Blucher tient pour l’instant solidement la ville.
Voici donc la situation telle que je la comprends à cet instant.
- Soult est à Altenbourg, ses troupes s’étant reposés aujourd’hui et une autre partie marche sur Zeit. Il occupe également Leipzig.
- Ney est mis en échec devant Gera
- Davout se repose devant Mittel-Kolnitz.
- Lannes a été mis en échec devant Ohrdruf.
Il nous faut reprendre l’avantage. L’ennemi est bloqué en tenaille dans Gera-Kolnitz il est inadmissible qu’il survive longtemps à une si mauvaise situation. Maréchal Ney, je vous confie ma précieuse Garde pour la journée de demain, faites en bon usage pour culbuter définitivement le prussien à Gera qui s’est trop longtemps moqué de vous.
Maréchal Soult, Continuer votre mouvement sur Zeit mais envoyer des renforts à Ney pour pulvériser l’ennemi à Gera.
Dés que Gera sera tombé, vous devez finir votre travail en marchant sur Kolnitz. Aucun prussien ne doit en réchapper.
Maréchal Davout, restez sur vos positions, votre rôle est d’empêcher la fuite de l’ennemi.
Je prends la direction du 1er corps (sauf la division Tilly) ainsi que la division Heudelet. Je laisserai l’une d’entre elles (Heudelet de préférence) à Neusdatdt et marcherait avec le Ier corps sur Iena puis Weimar afin de couper toute possibilité de renforts à l’ennemi.
Concernant Lannes, ce dernier a attaqué Ohrdruf aujourd’hui mais la ville étant solidement tenu par deux divisions prussiennes (Weimar et Ruchel), il a du faire retraite après de faibles pertes. Je trouve cette action très positives. D’une part cela montre que, contre toute attente, les troupes prussiennes ne semblent pas marcher vers nous, d’autre part, cela maintient la pression sur l’ennemi sur notre flanc gauche et ne l’incitera donc pas à bouger.
Montrons à ces prussiens la vigueur de notre sang et rentrons à Paris la tête haute couverts de gloire et de prestige.