Davout & Napoléon

Vous vous retrouvez à Schleitz. Vous pouvez échanger librement jusqu'à ce qu'un des deux QG quitte la ville.

Bonjour Maréchal Davout,

Pourriez vous me donner un point sur la situation ? (l'arbitre pourrait-il me dire ce que je vois en arrivant sur place svp ?)

Bonjour Sir,

Voici la situation,

Corps I Bernadotte : 2 jours de rude combat
Dupont : 5 000
Drouet : 5 000
Rivaud : 4 000
Tilly : 2 000 cav

Corps III Davout : 3 jours de marche dont une en marche forcée et 1 journées de combat
Morand : 9000
Friand : 8000
Gudin : 8000
Vialannes : 2000 cav

Heudelet : 6000
Lasalle : 2000 cav

Brunswick avant les 2 jours de combats
Scharnorst : 13 000 inf et 4000 cav
AG Arnim : 9 000 inf et 5 000 cav
AG Blucher : 7000 inf et 5000 cav
Réserve d'artillerie

Brunswick après les 2 jours de combats
Scharnorst : 10 000 et 4000 cav
AG Arnim : 6000 et 5000 cav
AG Blucher : 4000 et 4000 cav
Réserve d'artillerie

La cavalerie Vialanne occupe actuellement Auma (2000 cav) et une reconnaissance a été envoyé vers Geta via Mittel Kolnitz
Gudin controle actuellement la route qui mène de Neustadt à Schleitz car le corps III est arrivé par Posnech pui Neustadt trouvées vides.
L'ennemi retraite sur Auma et souffrira de notre cavalerie.
J'ai demandé à Tilly et à Friand de poursuivre l'ennemi vers Auma.
J'ai donné l'ordre au corps I de se reposer pour le jour prochain, que vous avez du trouvé au coté de la route pour protéger Schleitz d'une arrivée par le sud.
Nous pouvons nous attendre à une prochaine journée de combat mais Vialannes et Friand sont "relativement" frais.
Du reste, j'attend vos ordres et votre vision globale de la situation.

Maréchal,

Je vous adresse toutes mes félications et celles du pays pour cette victoire sur la bataille de Schleiz, une bataille dont l'on parlera longtemps dans les livres d'histoire. Vous avez fait mieux que résister face à un ennemi supérieur en nombre. Bravo.
De puis mon dernier message que je vous ai envoyé il y a deux heures, je n'ai pas de nouvelles supplémentaires du "marteau". Je suppose donc que l'offensive sur Altenbourg se passe bien puisque la moitié de l'armée ennemie nous fait fasse.
Supposant que l'ennemi soit en mauvaise posture au Nord, la meilleure façon pour lui de tenter de redresser la situation serait de nous percer au Sud, je partage donc votre analyse, il va tenter une nouvelle attaque. Dans cette optique, la Garde sera une mauvaise surprise pour lui.
Je suis donc partisant de l'attendre jusqu'à la nuit, j'espère avoir plus de nouvelles du "marteau" avant demain matin? Avez vous envoyé un rapport de situation aux autres maréchaux annonçant votre victoire du jour ? Sinon, je vais le faire.
Je suis surpris que nous ayons des troupes à Auma puisque j'avais cru comprendre que l'ennemi venait de cette ville, comment cela se fait-il ?

Je n'ais pas encore eut la possibilité d'envoyé de message car je ne connais pas la position exacte de mes camarades et j'ai tant de frères d'armes blessés sur le champs de bataille que la tache m'occupe plus que de raison.

Pour le 13 octobre, le corps I a reçu l'ordre de marcher sur Schleitz en passant préalablement la Wiesenthal puis obliquer vers Schleitz. Là, Bernadotte a surpris l'ennemi en pleine manoeuvre se dirigeant de Neustadt vers Schleitz dont les ponts étaient déjà détruit, mais par qui ?. La cavalerie Lasalle est alors apparue en provenant d'Auma et a occupé Schleitz, pendant que les troupes de Bernadotte arrivaient. La bataille a fait rage dans une très mauvaise position pour Bernadotte puisque l'ennemi était au nord et la rivière au sud. Au soir du 13 octobre, sur l'armée était sur le point de craquer alors que Heudelet est apparu et s'est positionné sur Schleitz.
Le corps I de Bernadotte a servi d'enclume et très dignement. Tilly et ses seuls cavaliers ont su tenir tête à Scharnorst lors de le première journée de bataille.
Dès le début de la bataille, une missive a été envoyé à Ney pour qu'il vienne nous rejoindre. Sa réponse fut négative, suivant votre feuille de route, il était à Plauen et se dirigeait sur Zwickau.

Pendant ce temps, le corps III marchait sur la route de Saalfeld et apprenant la présence ennemie sur Schleitz, le corps III a reçu l'ordre d'effectuer une marche forcée. Au soir du 13, mes hommes sont arrivés exténué à Posnech.

Au soir du 13, la situation était indécise pour les 2 camps, personne n'ayant rompu au moral. Bernadotte fit donc passer ses troupes sur la rive sud de la rivière, obtenant ainsi une bonne position défensive contre l'ennemi pour le jour suivant et lui laissant supposer la retraite.
Confiant dans l'arrivée prochaine de renfort tel que Ney, Bernadotte a affronté l'ennemi enragé dès le lendemain matin, ce jour.

Les hommes du corps III, marchèrent dès l'aube et arrivèrent vers 9h sur Neustadt. Nous surprimes l'ennemi par ses arrières vers les 13h et le temps de nous mettre en position de combat, nous rejoignions alors la bataille à 14h avec la division Morand en tête.
A Neustadt, ordre avait été donné à la cavalerie de Vialannes de passer par les plaines de Neustadt à Auma pour couper toute ligne de retraite ennemie.
Ce qui explique pourquoi nous avons actuellement la cavalerie du corps III à Auma, coupa la route de retraite de l'ennemi, la division de queue Gudin sur la route de Neustadt à Schleitz et la division Friand et Morand sur le champs de bataille de Schleitz.

Notez que j'engage déjà la bataille du 15 en poursuivant l'ennemi sans relache avec la cavalerie Tilly du corps I et la division fraiche Friand.

Merci maréchal pour toutes ces précisions qui m'expliquent mieux notre position.
La cavalerie de la garde sera là d'ici une heure, je pense qu'elle doit se joindre à la poursuite vers Auma tandis que l'infanterie restera ici sur Schleitz pour soutenir une éventuelle contre attaque de l'ennemi.
Concernant la position des autres maréchaux, Soult est à Altenbourg (il l'attaquait ce matin), Ney est à Zwickau.
Lannes est à Ohrduf, sachant le gros de l'ennemi ici, je lui ai ordonné de pousser vers Gotha puis Erfurt.
Je vais leur écrire que vous avez brillament repoussé l'ennemi à Schleitz et que nous poursuivons l'ennemi sur Auma avec vos troupes les plus fraiches, le reste restant sur Schleitz avec moi pour se prévenir d'une contre-attaque ennemie.

Pardonnez moi sir, mais si contre-attaque de l'ennemi il y aurait, elle ne pourrait venir que de Neustadt.
Or, nous controlons la route qui mène de Neustadt à Schleitz.

Je crois au contraire qu'il faut en finir avec l'armée prussienne en fuite. La situation est magnifique. Nous controlons Auma et Schleitz. L'ennemi retraite sur Auma. La réserve d'artillerie prussienne l'ayant laissé vide, il me semble évident qu'ils pensent pouvoir se reposer dans un Auma disponible pour eux. Quelle sera leur surprise quand ils comprendront leur méprise...

Je me permet de solliciter votre présence à notre gloire lors de la bataille de demain. Le corps I de Bernadotte se repose à Schleitz justement pour prévenir toute contre-attaque ennemi. Notre ennemi comme le corps I vient de subir 2 jours d'intenses combats et la majorité de leur unité a rompu au moral et est parti en déroute. Il nous faut profiter de cette occasion unique sans cela, nous leur laisserons la possibilité de se réunir sur Gera et l'occasion serait alors manquée. Je suis persuadé que la Garde Impériale attend son heure de gloire une nouvelle fois en la journée du 15 octobre 1806. Votre cavalerie sera alors en réserve pour participer à la poursuite. Notre victoire ne fait aucun doute d'autant que cette opération vous permettra de vous rapprocher de Gera et donc d'Altenbourg.

Ne me croyez pas impétueux, je sais ordonner le repos à mes hommes quand c'est nécessaire et utile et je sais poursuivre sans relache mes ennemis quand les occasions se présentent.

Sir, je souhaite que vous y méditiez profondément avant de me transmettre vos ordres pour la journée de demain.

Votre dévoué maréchal,
Davout.

Maréchal, vous avez tout à fait raison, j'imaginais, à tort, que l'ennemi disposais d'une reserve soit à Auma, soit à Neudstadt, visiblement, il n'en est rien.
D'après vos dire, le rapport de forces est le suivant pour la poursuite:
Brunswick : 20.000 fantassins + 13.000 cavaliers

Nous
8000 (Friand) + 4000 (Tilly+Vialanne)

Garde : 6000 + 3000 cav (res artillerie)
Total : 14.000 + 7.000 cav

Nous allons donc nous battre à presque 2 contre 1, cependant, la fraicheur de nos troupes fera la différence, et, si l'ennemi trouvait renfort nous pourrions revenir rapidement sur Schleitz rejoindre le gros de vos forces.
J'ordonne donc immédiatement à la Garde de marcher à votre suite sur Auma et j'informe les autres maréchaux de cette excellente situation.
Pressé de toute part, il est fort probable que le corps de Brunswick se désagrège totalement.

En effet Sir, et à notre dispositif s'ajoutera la division Morand du corps III, 9000 hommes.

Le prussien était puissant tel un cheval, mais j'ai eu le plaisir d'user de lui suivant une vieille technique dont mon grand-père m'avait invité à prendre garde : le technique de meute de loup.
Le cheval prussien vient de galoper durant 2 jours sans pouvoir s'arreter pour se reposer, nos hommes frais lui donneront le coup de grace. Il nous faudera toute la cavalerie disponible (Lasalle de Soult, Tilly de Bernadotte, Vialanne du corps III et votre cavalerie) pour maximiser les pertes lors d'une possible déroute de leur part.

J'ai déjà hate de voir le soleil se lever sur Auma.

Si je puis me permettre, je souhaiterai donner l'ordre à la division Gudin du corps III d'aller vers Neustadt puis de se porter rapidement sur Mottel Kolnitz. De même je donnerai l'ordre à la division Drouet du corps de Bernadotte de se porter sur Neustadt dès demain. Ainsi, les verroux de protection de notre dispositif seront complet et nous aurons même le loisir de barrer une nouvelle fois la route au prussien en lui interdisant l'accès à Mottel Kolnitz. Qu'en dites vous Sir ?

Je vous donc mon accord pour votre manoeuvre sur Mittel Kolnitz.
Cela pourrait nous permettre de saturer l'adversaire et ne me semble guère dangeureux pour notre position en cas de contre-attaque de l'ennemi.
J'apprends que la division Friand aura quitté la ville à 19h00. Quand doit-elle arrêter sa marche ? Si elle s'arrête juste après avoir traversé le fleuve, j'attendrai demain matin 6h00 pour que la Garde fasse de même.

Sir,

Si la Garde a la possibilité de passer dès ce soir, qu'elle le fasse, car la division Morand sera obligée de passer la rivière demain matin. Donc nos divisions se gèneront. Si vous passez la rivière dès ce soir, nos unités se gèneront moins.

Je suis d'accord avec vous, d'autant que l'infanterie de la Garde ne pourra passer que demain matin également. Je propose de la faire traverser demain à 6h, tandis que Morand lui emboitera le pas à 7h00.
Cependant, cela va accroitre la fatigue de la cavalerie, puisqu'il s'agira d'une marche de nuit, vous qui avez l'expérience tactique des combats, pensez vous qu'une heure de plus ou de moins pour l'arrivée des troupes fera la différence ?

Maréchal,

Comptes tenu de vos excellents états de service et votre parfaite conduite des opérations et afin d'assurer, au plus prêt, la poursuite de l'ennemi, la division Heudelet du maréchal Ney passe sous vos ordres directs.

Napoleon a écrit:

Je suis d'accord avec vous, d'autant que l'infanterie de la Garde ne pourra passer que demain matin également. Je propose de la faire traverser demain à 6h, tandis que Morand lui emboitera le pas à 7h00.
Cependant, cela va accroitre la fatigue de la cavalerie, puisqu'il s'agira d'une marche de nuit, vous qui avez l'expérience tactique des combats, pensez vous qu'une heure de plus ou de moins pour l'arrivée des troupes fera la différence ?

Sir,

il importe surtout que toute notre cavalerie soit présente et fraiche au meme moment en cas de victoire sur le champs de bataille. Le reste a peu d'importance. Si cela peut répondre à votre question. Dans l'absolu, cela peut faire la différence dans la mesure où la cavalerie Vialannes qui occupe Auma va devoir affronter à lui seul toute une armée durant de longues heures. En conséquence de quoi, je pense faire marcher Friand à partir de 4h et non de 6h pour être sur qu'au levée du soleil, Friand sera présent pour épauler Vialannes retranché dans Auma.

Enfin, Sir, je suis sur le point d'ordonner une marche forcée de nuit à Gudin pour qu'il rejoigne directement dès ce soir Minuit la ville de Mottel Koelnitz. Le but est double :
Qu'il se repose durant toute la journée de demain
Qu'il assure de bloquer une nouvelle fois toute retraite ennemi dans le cas où l'ennemi arriverait à forcer Auma... Cela génèrera beaucoup de fatigue mais je compte sur la journée de repos pour que ceci soit compensé. Et au cas où Gudin ait affaire à une division ennemie inconnu restée en arrière, je pense que nous en tirerons un grand bénéfice tactique. Par contre, notez que nous n'aurons plus de protection vis à vis de Neustadt.

En conséquence :
- Approuvez vous cet ordre ?
- Que diriez vous si j'ordonnai à une division de Bernadotte de se rendre à Neustadt pour y faire sauter le pont principal ? (cela a des avantages et des inconvénients stratégiques).

Dans l'attente de votre réponse, Sir

Davout

Je ne suis pas pour faire sauter le pont, à partir du moment où nous avons l'initiative, c'est nous qui risquons d'être retardé et non l'ennemi.
Je suis d'accord avec vous pour la division Gudin, l'axe d'attaque se déplace sur Auma et si retraite il y a elle devra se faire soit vers Schleitz, soit vers Plauen/Zwickau à travers champ.
Si Neustadt est attaqué, la defense se fera sur Schleitz, j'imagine mal l'ennemi, à ce stade des opérations tenter une pénétration par Saalfeld.
La cavalerie traversera donc la rivière demain matin à 6h, elle arrivera donc juste derrière Friand à Auma.

Bien Sir,
J'ordonnerai donc à Drouet de verrouiller Neustadt.
Gudin verrouillera Mottel Koelnitz.

Les ponts ne seront pas détruits.

Je me permets de vous souhaiter une bonne nuit, je m'en vais prendre mes quartiers.

Davout

Je vais faire une dernière revue et vérifier que le chirurgien Larrey a bien pu parvenir sur le champ de bataille avant de faire de même maréchal.
N'oubliez la division Heudelet dans vos ordres de demain.

Sir,

Excusez moi de vous déranger encore... Je viens de revoir mes feuilles de routes et états de services de mes différentes troupes et voici ce qu'il en ressort en tant qu'état de fatigue. La situation est très surprenante car je croyais le corps I de Bernadotte plus fatigué que le corps III ce qui semble être l'inverse (sauf si le calcul de fatigue est différent du fait du temps passé à combattre)

Corps I (Bernadotte)

Dupont : 11 PF
Drouet : 11 PF
Rivaud : 11 PF
Cav Tilly : 13 PF

Corps III (Davout)
Gudin : 30 PF !! (du fait de la marche forcée jusqu'à minuit).
Friand : 12 PF
Morand : 12 PF
Cav Vialannes : 14 PF

Autres :
Cav Lasalle : Etat de service inconnu
Heudelet : 34 PF

Je propose donc de mettre au repos sur nos arrières Heudelet durant tout une journée et de mettre en mouvement le corps I suivant ce schéma :

Journée du 15 octobre :
- Corps I se dirige sur Neustadt pour verrouiller Neustadt et pouvoir se déplacer au besoin rapidement sur Mottel Koelnitz.
Gudin du corps III tiendra Mottel ou si présence ennemie, l'inquiètera sans l'aborder franchement.
- Cav Vialannes : Tiendra Auma durant la bataille.
- Corps III marche sur Auma à vos cotés
- Heudelet : se repose à Schleitz et assure donc nos arrières
- Lassalle nous suit sur Auma.

Durant la journée de demain, je n'hésiterai pas à faire marcher Friand 2h avant le levée du soleil pour s'assurer que nous bousculerons dès l'aube l'armée ennemi. De même, j'ordonnerai à mes troupes de marcher en dehors de la route pour permettre à vos divisions de se rendre plus rapidement sur le champs de bataille.

J'attends vos dernières pensées avant la transmission de mes ordres à mes unités.

Davout

Tout cela me semble très bien maréchal. Je ferai passer la cavalerie de la garde à 6h00 à la suite de Friand vers Auma, puis viendra l'infanterie de la Garde juste derrière.
Cela s'annonce comme une journée décisive. Il nous faut broyer ce corps prussien avant qu'il ne récupère.

Sir ?

Avez vous une unité de pontonnier ? Il nous faudrait réparer définitivement les ponts détruits de Schleitz. Qu'en dites vous ?

Davout

OUi, j'ai de braves pontonniers mais n'est-il pas préférable, pour l'instant, de rester proteger derrière le fleuve ?

Napoleon a écrit:

OUi, j'ai de braves pontonniers mais n'est-il pas préférable, pour l'instant, de rester proteger derrière le fleuve ?

Le fleuve nous protège mais il nous empeche surtout de faire passer correctement notre ravitaillement ...

Je suis en train de réfléchir à la question, mais je pense que cela doit être effectivement possible. j'ai déjà fait reparer les ponts de Hof.

Je viens de recevoir un message de Soult qui nous annonce d'excellentes nouvelles, l'ennemi est au bord de l'effondrement, le voici:

Sire,
M. le Maréchal,
Je suis devant Altenbourg où j'affronte depuis ce matin le corps d'armée de Hohenlohe. La bataille se déroule extrêmement bien. Il faut dire que Hohenlohe, qui est un bien piètre manoeuvrier, m'aide bien. La division Leval, superbement soutenue par les dragons de Beaumont et les cuirassiers d'Hautpoul, a balayé le flanc gauche de l'ennemi. La divison Prittwitz est en déroute et la réserve d'artillerie prussienne est détruite. Je vais à présent déployer ces troupes au centre où Hohenlohe a concentré l'essentiel de ses forces. Le Prussien sera irrémédiablement battu avant le coucher du soleil.

M. le Maréchal, permettez-moi de vous faire la suggestion suivante : plutôt que de venir me soutenir, ce qui est inutile, contournez, lorsque vous arrivez à la dernière rivière avant Altenbourg, contournez donc la ville par l'ouest afin de vous positionner sur les routes Altenbourg / Gera et Altenbourg / Leipzig. En effet, la seule chose qui puisse sauver Hohenlohe de la défaite, c'est l'arrivée de renforts. En vous positionnant ainsi, M. le Maréchal, vous empêcheriez ceux-ci d'arriver ainsi que, s'il le décidait, Hohenlohe de retraiter. Pris dans une nasse, nous serions certains de détruire irrémédiablement le corps d'armée de Hohenlohe tout en étant, concentrés, prêts à faire face à d'éventuels renforts.

Sire, M. le Maréchal, je vous adresse mes respects.
Vive l'Empire !
Jean de Dieu Soult, maréchal de France

Sir,

Je comprends d'autant mieux la position de Brunswick désormais... Il n'a pas marché sur Schleitz pour nous vaincre mais juste pour nous retarder en espérant affronter un à un nos forces. Il n'a pas pris en compte que les corps I et III jouaient de la tenaille contre son armée.

Cela me rassure d'autant pour 2 choses suivant le déroulement du 13 octobre, je pense que Brunswick, trop confiant, a du envoyer des renforts vers Gera et donc se séparer d'une partie de ses troupes. Dans le même temps, il s'est retrouvé empétré au matin du 14 octobre (ce jour) et totalement défait dans l'après midi. Il comptait bien retraiter paisiblement et nous empécher de marcher rapidement sur Gera, mais il n'a pas du tout perçu que Auma serait occupé et qu'il aurait alors à affronter des troupes d'élites (les votres) fraiches tout en bataillant avec des fronts renversés et sans ravitaillement.

Si Gudin ne rencontre effectivement personne lors de sa marche sur Mittel Kollnitz, il pourra correctement se reposer durant une journée et sera tout frais pour batailler le 16 octobre en marchant sur Gera ou en interdisant Hohenlohe se rejoindre Brunswick !!
Les points clés qu'il nous faut désormais controler sont donc Jena et Zeit.

Ce message me rend particulièrement confiant sur la journée de demain car il nous éclaire d'autant que nos ennemis sont myopes vis à vis de la situation actuelle. Il me tarde de recevoir des nouvelles du maréchal Lannes.

Maréchal,

L'ennemi est défait mais il n'est pas battu, il retraite actuellement avec des forces considérables. Je m'attend encore à de très durs combats sur Auma pour la journée de demain. Evitons donc de trop nous disperser et réduisons, une bonne fois pour toute, le corps de Brunswick en l'empéchant de fuir.
Puisque tout va bien sur Altenbourg,laissons Soult et Ney gérer l'opération. Il me semble trop dangeureux d'essayer de couvrir Iena (et encore plus Zeit) pour l'instant. Même si je comprends bien l'intérêt stratégique de cette opération.
Les pontonniers vont travailler durant la nuit pour finir le pont au petit matin. Mes troupes l'emprunteront.
Je n'ai aucun nouvelle de Lannes depuis hier matin mais il disait n'être en face que d'une division. Etant donné que le gros des forces ennemies est visiblement ici, je lui ai donné l'ordre d'aller sur Gotha puis Erfurt. Je doute qu'il rencontre une forte opposition.