Expéditeur : Napoléon
Destinataire : Davout
Date et heure : 14 octobre à 11h
Lieu de départ : Hof
Lieu d'arrivée : Saalfeld
Maréchal, votre QG est si éloigné de moi et de l’action, que je ne reçois votre message du 13 octobre à 13h qu’à l’instant même. J’apprends donc fort tardivement vos déboires sur Schleitz.
De fait, vos informations sont dépassées, je viens de recevoir un message de Soult qui m’indique qu’avec le retour des forces d’Auma la ville a été reprise.
D’autre part, j’arrive sur Schleitz ce jour avec la Garde à 15h00, y entendant le bruit du canon je vais vous renforcer pour tenir la ville. Votre IIIe corps doit s’engager et aller au secours du Ier, si besoin, en passant par Feusdadt. Je le répète, Schleitz est un nœud vital pour nos communications, il DOIT tenir.
Soult, suivie de près par Lannes est à Altenbourg où il affronte actuellement les divisions Zechwitz, Grawert, Kuhneim, Prittwitz et Taunzien, soit 49.000 hommes dont 12.000 cavaliers sous le commandement hésitant de Hohenlohe. Renforcé par Ney, il devrait s’emparer de la ville dans la journée.
On me rapporte par ailleurs que le Général Tilly a fait montre d’un grand courage sur le terrain, il sera nommé Chevalier de la legion d’honneur et titulaire d’un vaste domaine dans le Palatinat dés la fin des combats, faites le savoir qu’il sache que l’empereur sait récompenser les hommes de valeur.
Je compte sur votre courage pour tenir Schleitz et suivre l’exemple de Tilly, ce n’est pas le moment de fléchir, l’ennemi est au bord de l’effondrement.
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Expéditeur : Napoléon
Destinataire : Soult
Date et heure : 14 octobre à 11h
Lieu de départ : Hof
Lieu d'arrivée : Zwickau
Maréchal, tout d’abord mes remerciements et mes félicitations pour votre dernier rapport d’hier soir 19h00 qui me donne un éclairage complet de la situation. Les décisions que vous avez prises sont en parfaite conformité avec ma pensée. Dés la campagne terminée nous souhaitons vous avoir à dîner à Versailles, Joséphine et moi-même pour discuter de la France et de votre avenir en son sein.
Emparez vous d’Altenbourg et éliminons au plus vite ces corps Prussiens.
Votre proposition d’envoyer Ney entre Gera et Altenbourg me semble des plus appropriées et je vais lui dire de suivre votre avis.
Je vais arriver à 15h00 à Schleitz avec la Garde pour renforcer la ville Schleitz qui doit être tenue à tout pris.
La victoire est devant vous. Continuez Maréchal.
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Expéditeur : Napoléon
Destinataire : Ney
Date et heure : 14 octobre à 11h
Lieu de départ : Hof
Lieu d'arrivée : Plauen
L’action du Maréchal Soult à Altenbourg doit être soutenue, ne sachant pas où se trouvent vos corps, voyez si sa proposition d’attaquer par la route Gera-Altenbourg est réalisable, dans tous les cas, faites au mieux pour le renforcer et balayer l’ennemi à Altenbourg. Pas un prussien ne doit en réchapper. Le marteau doit frapper, et fort !
De mon coté, je vais arriver à 15h00 à Schleitz avec la Garde pour renforcer la ville qui doit être tenue à tout pris.
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Expéditeur : Napoléon
Destinataire : Lannes
Date et heure : 14 octobre à 11h
Lieu de départ : Hof
Lieu d'arrivée : Morningen
Maréchal, le Ier corps de Davout et des divisions annexes se battent actuellement férocement devant Schleitz contre Scharnorst (13000h, 4000 cav), Arnim (9000h et 5000 cav) et Blucher (7000h et 5000 cav). Je pars le renforcer avec ma Garde.
Par ailleurs Soult attaque Altenbourg face divisions Zechwitz, Grawert, Kuhneim, Prittwitz et Taunzien, soit 49.000 hommes dont 12.000 cavaliers sous le commandement hésitant de Hohenlohe. Ney est sur ses talons et ils devraient rapidement s’emparer de la ville.
Ce n’est donc pas moins de 100.000 hommes que nous avons devant, je doute donc que l’ennemi qui vous fait face soit bien important. Tentez donc une reconnaissance en force sur Gotha, reculez sans attendre si la situation devient inégale. Il est hors de question de vous envoyer un quelconque renfort. Mais si l’ennemi y est faible, comme je le pense, bousculez le puis, reconnaissez le terrain (Eisenach et Erfurt) et allez les affronter. Une action victorieuse de votre part ne pourra qu’ajouter à la débâcle de l’ennemi.
Vu votre distance, je vous laisse une grande liberté d’action, tiraillez l’ennemi si vous le pouvez, mais n’oubliez pas que, à aucun prix, le Prussien ne doit être capable de nous tourner.
Vous avez toute ma confiance, maréchal pour agir au mieux des intérêts de l’empire.
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