Journée du 13 octobre

Guyot envoie une patrouille les observer - et les narguer - sur la rive mais autrement ne bouge pas tant que St Hilaire ne sera pas là.

Il est 13h, la lutte est acharnée. C'est Blücher qui du côté prussien prend la bataille en main, tandis que Bernadotte a du mal à manoeuvrer toutes ses unités sous ses ordres.

Arnim en manque d'expérience bien que supérieur en nombre n'arrive pas à faire la différence.

Schleitz est devenu un bastion imprenable. Les hommes de Blücher, disciplinés à l'excès s'engagent dans la rivière et montent à l'assaut de la ville. Mais les français qui en ont vu d'autres résistent et font pour l'instant mordre la poussière au prussien.

A 13h, St Hilaire rejoint Guyot.

Lasalle est éprouvé.

Schleitz : Lasalle reste sur le flanc droit face à Blücher.

Altenbourg : dès que la division de St Hilaire est arrivée, j'engage le combat avec ce dernier et Guyot. Les cavaliers traversent le pont en chargeant et vont culbuter les artilleurs ennemis, tandis que les régiments d'infanterie avancent en bon ordre.

Tu as pour l'instant à ta disposition St Hilaire et Guyot. Voici la situation :

A Schleitz le prussien fait entrer sur le champs de bataille une division qui arrive de Neustadt.

Schleitz : Lasalle s'accroche. Son intuition lui dit qu'une division de Ney ne devrait pas tarder ; enfin il l'espère.

Altenbourg : St Hilaire et Guyot attaquent Grawert. Les troupes de Legrand sont dirigées à droite, face à Taunzien, au fur et à mesure de leur arrivée, pour la suite des événements.

Il est 15h, le combat démarre mollement et c'est sans difficulté que Grawert repousse les assauts de Guyot et Saint Hilaire.

Hohenlohe supervise les opérations du côté prussien, tandis que Soult arangue ses troupes du côté français.

Le français engage une nouvelle division sur l'aile Est. C'est Legrand à la tête de 8 000 hommes.

A Schleitz il est aussi 15h, le combat fait rage depuis maintenant 9h du matin. Le prussien a le nombre pour lui. Le français, à l'exception de Bernadotte qui a du mal à diriger tout ce monde, a la fraicheur et l'expérience des troupes pour lui.

Tilly brille avec fougue et détermination. Il résiste aux assauts prussiens.

Les marches des derniers jours ont épuisé la divison de von Arnim et elle n'arrive pas à prendre l'ascendant sur les troupes fraîches françaises.

Le coup d'éclat est à Schleitz où le prussien arrive à mettre pied sur l'autre rive mais sans que cela érode la détermination des défenseurs.

Schleitz : allez Lasalle !

Altenbourg : ma 3e divison (Leval) se poste sur le flanc gauche de St Hilaire, à l'ouest du champ de bataille donc. Le but est de prendre Grawert de flanc.

A 15h30 une estafette se présente à toi :

Expéditeur : Ney
Destinataires : Soult
Date et heure : 13 octobre, 11h30

Lieu de départ : Plauen/Zwickau
Lieu d'arrivée : Route Zwickau / Altenbourg

Monsieur le maréchal

La division heudelet est en route pour Schleitz.
Sa Majesté n'ayant pas donné d'ordre contraire, elle poursuivra sa marche.

Bien à vous

A 17h, la bataille est indécise, le français n'arrive pas à prendre pied sur l'autre rive. Sur l'aile Est, se battant contre un adversaire presque deux fois plus nombreux, Legrand se fait repousser violemment.

Au centre même si St Hilaire n'arrive pas à faire la différence sous un déluge d'artillerie contre un adversaire retranché, il sait qu'à la longue il passera.

Leval ne peut engager que la moitié de sa division :

Il est 19h. la nuit tombe sans qu'un des belligerants puissent tenir le terrain. Les français bien qu'en inferioté numérique importante ont mené des assauts contre les troupes prussiennes sans avoir pu percer.

Hohenlohe est un peu dépassé par la situation et a du mal à coordonner toutes les unités.

Les troupes de Legrand ont subi de plein fouet les assauts et acceuillent la tombée de la nuit avec soulagement.

Au centre, l'arrivée de la division Kuhneim galvanise la divison Grawert. St Hilaire aidé de la cavalerie s'est battu comme un diable contre le prussien mais malgré sa fougue, il n'a pu faire la différence.

Au plus fort de la bataille, le prussien alignait 33 000 hommes et le français 20 000.
Le français perd 2 000 hommes au total, le prussien 3 000 hommes.

Les pertes sont à répartir parmi les unités présentes.

Murat est obligé de caler sa vitesse sur la queue de colonne du IVe corps, Leval. Il n'arrive donc que vers 19h au niveau du IVe corps. Il faudra ensuite 7h pour la concentration.

C'est donc moi qui gère la répartition des pertes ? Je dois le faire de manière raisonnablement équitable ou je peux tout imputer à une seule division par exemple ?

Soult a écrit:

C'est donc moi qui gère la répartition des pertes ?

Oui

Citation :

Je dois le faire de manière raisonnablement équitable

Oui

St Hilaire et Legrand perdent chacun 1000 hommes.

Il est 17h à Schleitz, la bataille est d'une rare violence. Bien que Bernadotte s'y retrouve plus dans ses papiers et confonde les généraux sous ses ordres, les français se battent comme des enragés.

Sur l'aile Ouest bien que Scharnhost charge à 5 contre 1, il n'arrive pas à faire plier Tilly. Mais malgré le courage de Tilly, le prussien domine le combat.

Au centre c'est Dupont et Drouet qui résistent aux assauts mais von Arnim gagne petit à petit du terrain.

Retranchés en ville l'Avant Garde de Blücher vient inlassablement se briser contre les défenses françaises. Lasalle et l'AG Blücher ont un moral rudement éprouvé.

Lasalle s'accroche !

Il est 17h, Bernadotte n'y comprend plus rien quand son Aide de Camp l'appelle. "C'est incroya ... " il vient de se prendre les pieds dans les harnais de son cheval et tombe au sol au milieu de son intendance.

Effectivement c'est incroyable la division d'Heudelet du VII corps d'Augereau prend position à Schleitz. C'est le délire chez les hommes de Lasalle et Rivaud. La victoire est à eux !!

La situation :