Ney et Napoléon

Ney se rend au QG de Napoléon.

Entre dans le bureau et voit l'empereur penché sur des cartes, l'air absorbé.

Mes respects sire.
Mes deux corps sont en marche forcée depuis hier.
Je suis sans nouvelle de Soult et je colle au cul de Murat.
Avez-vous des consignes particulières à me transmettre ?

Napoléon, se lève immédiatement et le salut rapidement

Maréchal, à la bonne heure, je suis ravi de vous voir. A franchement parler, en vous demandant de presser le pas, je pensais Murat plus en avant. Je constate donc avec plaisir que vous lui coller le train. C'est une très bonne chose.

Concernant Soult, je n'ai reçu de lui que cet unique message.

Citation :

De : Soult
A : Napoléon

Hof, le 10 octobre à 23h

Sire, M. le Maréchal,
Je suis à Hof. Les hussards de Guyot ont atteint le village vers 15h. Ils ont constaté que l'ennemi avait fait sauter le pont, ce qui n'aura qu'une incidence médiocre sur nos mouvements. Ils ont aussi constaté le retrait d'une division d'infanterie prussienne, que j'estime à 7000 - 8000 hommes, en direction de Schleitz.

J'ai envoyé une patrouille en direction de Zwickau : la route est libre d'ennemis jusqu'à Plauen. Je marcherai donc dès demain afin d'atteindre ce village. Il s'agit là d'une étape plus modeste que celle effectuée aujourd'hui, ceci pour permettre à la réserve de cavalerie et au VIe corps de M. le Maréchal de revenir sur moi. Après-demain je serai à Zwickau et le jour d'après à Altenbourg.

La réserve de cavalerie se trouve actuellement sur la route de Bamberg à Hof, au premier carrefour vers Bayreuth. Elle sera demain à Hof.

Mes respects,
Jean de Dieu Soult, maréchal de France

Je lui ai demandé de continuer à avancer vers Zwickau et de ne pas s'occuper de la division prussienne qui recule vers Schleitz. Je doute que les prussiens reviennent par cet axe, et je pense qu'il s'agissait simplement d'une maigre division en éclaireur mais méfiez vous quand même. Davout m'a dit qu'il occupait maintenant ses positions par contre, je n'ai aucune nouvelle de Lannes ce qui commence à m'inquiéter en auriez vous reçu par le plus grand des hasards ?

Vos troupes sont-elles encore assez fraiches ? Pensez vous être capable de tenir le rythme imposé par Soult ?

Sire, je n'ai aucune nouvelle de Lannes. C'est inquiétant. Les communications seraient-elles coupées entre lui et vous ?

Mes troupes ne sont plus fraiches mais je crois qu'il faut tenir le rythme car le débordement par la droite est long.

Très bien Maréchal, j'ai renvoyé un nouveau message à Lannes en lui demandant de me retourner une situation au plus vite. Etant donné la distance qui nous sépare je n'en attend pas de réponse avant demain soir. Si jamais vous en recevez, veuillez m'en faire part.

Je vous souhaite donc bonne route vers le Nord. Et montrons à ces prétentieux Prussiens qu'ils ne représentent plus qu'une nation vieille et dépassée.

Ce sera fait sire.

Salut et se retire.

Napoléon fait appeler Ney fort tard dans la nuit
il est 23h30

Maréchal, je pense que vous avez reçu comme moi le message encourageant de Soult. Je lui a demandé de continuer à concentrer ses forces et donc de retirer sa division vers Schleitz.
Maréchal Ney, il vous incombe de défendre la ville de Hof et de couvrir une éventuelle arrivée des forces ennemies par Schleitz.
Pour le reste, continuez à suivre Soult vers Plauen. Vous faites du bon travail maréchal.
Cela vous semble-t-il possible ?

A propos de Lannes, j’ai demandé à Davout de se mettre en contact avec lui et, à défaut, de vérifier qu’il est bien en position et que l’ennemi n’est pas en train de tourner notre gauche pendant que nous tournons la sienne ! Comptez sur moi pour vous donner l’avancement de nos différents corps.