a vendredi

Quel silence depuis quelques jours
Je crains d'être indisponible jusqu'à vendredi soir.
A+

Serait-ce une manoeuvre prussienne pour briser l'élan de mes grognards ?

Napoleon a écrit:

Serait-ce une manoeuvre prussienne pour briser l'élan de mes grognards ?

Sans doute Sire, mais ces manoeuvres dilatoires ne les sauveront pas.

Il n'empeche que j'arrive encore à répondre à notre arbitre de manière quasi quotidiennement... (juste hier où je n'ai pas pu.. ).
Mais durant le we, je ne peux pas..

Go, go Davout !

amebak Après une fin de semaine démentielle. Je l'ai terminée en allant corriger des copies de concours à 2,69€ pièce
Maintenant je suis en vacances jusqu'au 28/02. Donc sur le pont ou plutôt sur les chemins boueux de la Prusse

Brunswick a écrit:

Donc sur le pont ou plutôt sur les chemins boueux de la Prusse

Nach Berlin !

Bienvenue chez vous Monsieur le Maréchal . N'êtes vous point né en terre allemande?

Sarrelouis. Mais j'ai un dote. La ville n'était elle point française à ma naissance ?

Ouais... Ben moi on m'a dit qu'il y avait un petit patelin sympa dans le coin pour en devenir le Duc...
Donc...
Nacht Auerstadt !!!

Monsieur l'arbitre !! On est tous là, il semblerait !!

Ouais... Ben moi on m'a dit qu'il y avait un petit patelin sympa dans le coin pour en devenir le Duc...
Donc...
Nacht Auerstadt !!!

Monsieur l'arbitre !! On est tous là, il semblerait !!

J'ai une crève de la mort depuis une semaine ; cerveau en marmelade et nez en pasteque. Il n'y a que quand je fais du roller que cela va bien.

Arnaud / Arbitre a écrit:

J'ai une crève de la mort depuis une semaine ; cerveau en marmelade et nez en pasteque. Il n'y a que quand je fais du roller que cela va bien.

Aarf... C'est pas mes questions qui vont t'arranger le cerveau alors...

Arnaud / Arbitre a écrit:

J'ai une crève de la mort depuis une semaine ; cerveau en marmelade et nez en pasteque. Il n'y a que quand je fais du roller que cela va bien.

L'essentiel est que tu puisses prendre ton PC vec tes rollers

C'est bien Arnaud de faire corps avec tous ces hommes qui souffrent sur le champ de bataille. Prend une bonne grippe et on pourra jouer la campagne de Russsie.
L'utilisation d'un petit cognac est aussi envisageable...

Ney a écrit:

Sarrelouis. Mais j'ai un dote. La ville n'était elle point française à ma naissance ?

héhé c'est justement là l'astuce! Cet argument voulut être utilisé par les défenseurs de Ney lors de son procès en 1815 mais le Prince de la Moskova repoussa dédaigneusement. Alors que sa vie eut put être sauve grâce à quelque argutie juridique, il préféra glorieusement mourrir en grand français ce qu'il fut toute sa vie.

Sa fin rend Ney sympathique. Il a servi de bouc émissaire et payé pour tous les autres. Certes il fut un fidèle de Napoléon, mais je ne vois pas en quoi il fut plus "responsable" qu'un autre des agissements de l'Empire. Davout et Soult, pour ne nommer que deux autres protagonistes de cette campagne, furent absous après une courte période de purgatoire et eurent de nouvelles responsabilités (surtout Soult dont la carrière se prolonge jusque dans les années 1830), alors que leur contribution à la gloire de l'Empire vaut bien celle du prince de la Moscova. Lors de son procès devant la chambre des pairs, une farce au cours de laquelle les royalistes qui la composaient purent se défouler, cinq maréchaux votèrent sa condamnation à mort : Sérurier, Kellermann, Pérignon, Victor et Marmont. Ils n'en sortent pas grandis.

Soult a écrit:

Sa fin rend Ney sympathique. Il a servi de bouc émissaire et payé pour tous les autres.

Pas vraiment: il avait promis au Roi de ramener "l'usurpateur dans une cage de fer" et il a combattu à ses côtés! Sa condamnation (avec celle de La Bedoyère) est donc parfaitement justifiée: c'est un traître.
Dieu sait que je suis un admirateur de Napoléon mais on ne peut pas glorifier ceux qui ont trahit le Roi et villipender ceux qui lui sont restés fidèles (d'ailleurs dans le Mémorial Napoléon ne dit pas un mot contre ceux qui ont respecté ce serment à la royauté qu'il leur avait recommandé de tenir en 1814).

Soult a écrit:

Certes il fut un fidèle de Napoléon, mais je ne vois pas en quoi il fut plus "responsable" qu'un autre des agissements de l'Empire.

Ney est admirable par sa bravoure proprement hallucinante et sympathique par son côté paternel envers les soldats moins courageux que lui. Mais il était aussi peu courageux moralement que brave au feu. Napoléon l'a qualifié de "pauvre tête vite perdu".

Soult a écrit:

Davout et Soult, pour ne nommer que deux autres protagonistes de cette campagne, furent absous après une courte période de purgatoire et eurent de nouvelles responsabilités (surtout Soult dont la carrière se prolonge jusque dans les années 1830), alors que leur contribution à la gloire de l'Empire vaut bien celle du prince de la Moscova.

Ne pas accoller ces deux Maréchaux! Soult est doté d'un véritable talent tactique mais c'est surtout un pillard avide, un intriguant, un politique habile et sans scrupule, qui s'en est toujours sorti. Il fut président du Conseil sous Louis Philippe et termina sa carrière en 1847 Maréchal Général de France comme seuls avant lui Turenne et Villards et un 4° qui m'échappe.
Davout était le plus brillant des lieutenants de l'Empereur, probablement même meilleur tacticien que lui. Il était tout d'une pièce, peu à l'aise en société, pas du tout politique et fort honnête. A tel point que Napoléon lui fit beaucoup de donations (le plus richement doté alors même que l'Empereur ne l'appréciait guère "c'est une foutu bête" dit - il un jour à son sujet) en déclarant à qui s'en étonnait: "il faut bien lui donner à celui là puisqu'il ne prend pas!". En fait l'exact opposé de Soult! De plus, en 1814 Davout n'avait pas prêté serment à Louis XVIII car il défendait Hambourg et que lorsqu'il rendit la ville sur ordre du Roi il fut exilé sur ses terres sans pouvoir paraître à la cour. De fait il était le seul libre de tout serment lors du retour de NApoléon. Louis XVIII qui était très fin le savait et se garda bien de le sanctionner lors de la 2° restauration.

Soult a écrit:

Lors de son procès devant la chambre des pairs, une farce au cours de laquelle les royalistes qui la composaient purent se défouler, cinq maréchaux votèrent sa condamnation à mort : Sérurier, Kellermann, Pérignon, Victor et Marmont. Ils n'en sortent pas grandis.

C'est juste mais là où ses anciens collègues furent au dessous de tout c'est qu'ils se déclarèrent incompétent pour le juger en conseil de guerre (une astuce du Roi pour éviter d'avoir à faire fusiller Ney) alors même qu'ils lui auraient sauvé la vie. O Tempora, O Mores.